Grand Corent

Le Nom

Les premières traces du nom de notre village remontent à 1250 après notre ère, sous l’appelation de « Corens ». Cette orthographe a évolué au fil du temps vers « Corenc » (1325), « Corent » (1350), « Coran » (1743). Le village acquiert l’adjectif « Grand » au XVIIIème siècle. « Grand Coran » devient « Grand Corant » en 1790, puis « Grand Corent » sous délibération du conseil de la commune à la fin du XVIIIème.

Il existe plusieurs pistes pour expliquer l’étymologie de Grand Corent. La première hypothèse selon Grimoz est la racine « Cor » qui veut dire « rocher » en celte. La deuxième viendrait du mot « cohorn » venant du bas latin, désignant un domaine agricole. La troisième, selon le célèbre dictionnaire de la langue française d’Alfred Dauzat et Rostaing, signifie « sur une hauteur escarpée » s’appuyant sur la base pré-indo-européenne « cor » et du suffixe celtique « ennum ».

Le blason De Corent

C’est en 1116 qu’apparait la famille De Corent qui tire sans doute son nom de celui du village.
Certainement descendante d’une des anciennes familles autochtones, cette branche est à l’origine composée de chevaliers. Elle s’éteignit au XIVème siècle faute de descendants.
Comme toute famille noble, elle possédait un blason qui fait aujourd’hui partie du patrimoine historique du village.
Il est un élément d’identité communale.

Blason de Corent
Reconstitution
Copyright © 1994 Bonaldi

Description du blason : D’hermine, au chef de gueules, chargé de trois roses d’or.

L’Hermine : symboliserait une juridiction ; la prééminence d’honneurs.
Le chef : Section occupant deux parties sur sept de l’écu, dont il occupe le sommet. Un Chef symboliserait la supériorité.
Gueules : couleur rouge. Le Gueules signifie générosité, courage, hardiesse, intrépidité. Des pièces de Gueules symboliseraient la guerre.
Une Rose d’or : symboliserait le mérite avoué. On y retrouve toutes les qualités qui permirent d’accéder à la chevalerie.

Les quartiers

Le Seyzériat

Il existe trois quartiers constituant le centre du village : le Seyzériat, la Ville, le Bourravier.

La plus ancienne famille du village, les Seyzériat, du nom d’un colon romain nommé Saisirius, à donné son nom au quartier de l’église et de la mairie.

La Ville, tient son nom de l’ancienne villa romaine qui y était érigée.

Le troisième quartier, Bourravier, dont l’origine du nom est incertaine, est le seul qui ne soit pas sur la ligne de crête.

La commune compte également le hameau de Racouze (brûlé par les SS lors de la dernière guerre).

Et enfin 2 lieux-dits urbanisés : La Risolière et les Chaplanes.

On y trouve également une exceptionnelle pelouse à orchidées naturelle et ses grottes abritent de nombreuses chauves-souris. Typiques de son relief karstique, quelques grottes parsèment la roche, comme l’Aven Double, La Grotte du Maquis qui servit de refuge pendant la guerre de 1945, La Faille de la Carrière, Le gouffre du Moulin, La Combe à Rameau, La faille Georges Dondé…

C’est un pays de vignerons (les Cavets) qui, après l’épidémie de phylloxéra, ne replantèrent pas les vignes millénaires et devinrent tailleurs de pierres, conservant cependant toujours une activité de polyculture.

Alors, comme on le dit par ici: « Moda Don ! » (Vas-y donc !)